L'hiver est long... mais nous reviendrons !

Pour Noël ma soeur m'a offert une écharpe.

Mais pas n'importe quelle écharpe : une écharpe tout spécialement brodée pour me faire patienter jusqu'au retour des hirondelles.

Merci Françoise !

Comment gagner un super DVD sur les hirondelles ?

Pour le moment - et pour cause - je n'ai pas grand chose à vous raconter sur les hirondelles.

Alors pour animer ce bLLog avec 2 ailes, je vous propose de participer à un petit consours.

Bien entendu, qui dit Concours, dit aussi ... Prix à gagner !

Et le prix que je vous propose, c'est un exemplaire du très chouette DVD "Bonjour les hirondelles" réalisé par l'ASBL "Les Bocages" et diffusé par la Région Wallonne.

Il y aura aussi des tas de superbes autocollants "hirondelles" comme prix de consolation !

Mais venons-en directement aux questions :

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1ère question : Chez l'hirondelle rustique, qui du mâle ou de la femelle a les "filets" de la queue les plus longs ?

2ème question : Quelle est la seule espèce d'hirondelle dont les effectifs hivernent majoritairement en Europe ? (attention au piège !)

3ème question : Quelle est la plus petite hirondelle d'Europe ?

Question subsidiaire : combien de personnes participeront à ce concours ?

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Envoyez vite vos réponses à ces 4 questions par email uniquement à hirondelles@aves.be

Ce concours est ouvert à tous.

En cas d'ex-aequo, c'est le plus rapide qui remportera le DVD (date et heure de votre email faisant foi). Clôture définitive du concours : le dimanche 14 décembre 2008 à 20:00 précise.

Bonne chance à toutes et à tous.

Au revoir et bon voyage, les hirondelles !

Samedi midi, elles étaient encore 9 à virevolter au dessus de la maison.
Mais le soir, je n'en ai plus compté que 3 qui sont venues dormir, une dernière fois, dans leurs petits nids préfabriqués.
Dimanche matin, vers 8:30, j'ai observé les deux dernières.
Le soir même, c'était fini : plus un seul petit "chric-chric" bien sonore avant le couché du soleil. Plus une seule pirouette aérienne devant la maison.
Elles ont eu la bonne idée, de choisir cette belle journée ensoleillée de dimanche pour nous quitter. Juste 4 jours après l'envol des deux jeunes de la dernière nichée.
J'imagine qu'elles sont déjà loin.
Bientôt elles survoleront les forêts humides de l'Afrique Centrale...
... 7 mois à attendre .... et elle seront de retour !

Le nourrissage continue !

Vraiment pas pressées de quitter le nid familial mes deux jeunes hirondelles !

Le nourrissage parental se poursuit donc malgré le départ de la plupart des autres hirondelles de la commune.

Les jours de pluie, je ne les entend pas. Et plus d'une fois je me suis imaginé qu'elles étaient parties... Et puis, dès le premier rayon de soleil, elles se remettent à piailler.

Les prochains jours devraient être frais mais secs.

Prendront-elles bientôt leur envol ?

On ira ... où tu voudras, quand tu voudras... (air connu)

Un jour n'est pas l'autre :

Dimanche, la météo était exécrable. Pas une hirondelle en vue.

J'en venais même à me demander si elles ne s'étaient pas discrètement enfuies vers l'Afrique sans même dire merci...

Et puis hier lundi, le soleil et la chaleur ont fait un retour inespéré.

Avec le beau temps, les hirondelles ont fait une massive réapparition

Et le nourrissage a repris de plus belle sous ma corniche.

Ce soir, comme il y a 10 jours, plus de 30 hirondelles de fenêtre survolaient joyeusement et bruyament la maison.

L'été indien des hirondelles ?

Le ciel se vide...

Lors de mes petites balades du soir, je vois de moins en moins d'hirondelles.

Bien sûr, les nids qui contiennent encore des jeunes sont encore réglièrement approvisionnés mais beaucoup d'hirondelles semblent nous avoir déjà quitté. Ou bien alors, c'est le temps plus frais de ces derniers jours qui ne les incitent plus à faire le cirque dans le quartier.

Dimanche soir pourtant, elles étaient près de 30 au dessus de ma maison. Un record !

Je vais essayer de garder en tête, jusqu'au printemps prochain, la belle image de toutes ces hirondelles tournoyant au-dessus de la maison ...

Baguage

Hier soir, 10 jeunes hirondelles, de 4 nichées différentes, ont encore été baguées à Wezembeek-Oppem. Ci-dessus, quelques photos de cette opération à but scientifique.

Le nid sur ma maison contenait deux petites hirondelles, juste assez grandes que pour être baguées.

Les 3 autres nids se trouvaient dans un quartier voisin, chez des particuliers très sympas qui avaient accepté le placement d'un nid artificiel sous leur corniche. Ces personnes pouvaient enfin admirer et, de tout près, leurs petites protégées. Le bonheur se lisait sur leur visage.

Voilà qui nous encourage à persévérer !

Bilan local

Nous voilà déjà à la fin du mois d'août.

Les hirondelles qui ont eu le courage d'entamer une seconde nichée sont encore bien occupées à nourrir mais d'autres commencent à se rassembler en vue du grand départ.

C'est le moment d'établir un petit bilan de la nidification 2008 dans la commune.

Ce sont finalement 11 nids qui ont été occupés ( 4 nids naturels et 7 nids artificiels), dont 2 dans le quartier du BanEik et 9 dans le centre de la commune.

Au BanEik, les nombreux nids artificiels placés depuis 2 ans n'ont toujours pas été adoptés.

Avec une augmentation d'une unité, l'année 2008 peut donc être considérée comme très satisfaisante même si j'espérais secrètement une poursuite plus prononcée de la progression fulgurante de l'an passé.

Ce sera pour 2009 !

Presque arrêté par la police...

Ce soir, planté avec mes jumelles devant chez moi, j'essayais de déterminer lequel des nids peut bien accueillir les hirondeaux qui sont nés hier (il y a en fait des hirondelles qui entrent dans tous les nids...).

Le temps n'était pas idéal pour les arondes : un vent de tous les diables soufflait et devait rendre la chasse aux pucerons volants drôlement compliquée pour nos copines ailées.

J'en arrivais péniblement à la conclusion que les petiots doivent être dans le nid situé à l'extrème gauche lorsqu'un combi de la police locale s'immobilise devant moi. Un policier m'interpèle d'un air patibulaire : "qui êtes vous en train d'espionner ainsi ? me demande-t-il...

Quand je lui explique que j'observe des hirondelles, son agressivité se transforme en consternation. Je vois bien que de voyeur-cambrioleur, je deviens soudain, à ses yeux, un illuminé pathologique...

Ne sachant pas s'il devait me passer les menotes ou m'entraver avec une camisole de force, le policier a préféré continuer sa route... Je l'ai échappé belle !

Décidément, ce n'est pas de tout repos d'observer les hirondelles !

Naissances inattendues !

Suite à la découverte macabre de la semaine dernière, je pensais que la saison de reproduction "sous ma corniche" était bel et bien terminée.

Et bien, je me trompais : ce matin, j'ai trouvé de nouvelles coquilles toute fraîches sous les nids (voir photo ci-dessous).

Cela confirme donc la présence d'un second couple nicheur puisque le couple qui a perdu sa nichée la semaine dernière n' a pas eu le temps matériel de mener une ponte de remplacement à l"éclosion.

Décidément, accueillir des hirondelles chez soi, cela réserve bien des surprises...

Triste nouvelle...

En rentrant du boulot ce soir, j'ai eu la mauvaise surprise de trouver le cadavre d'une petite hirondelle, sur le trottoir, sous les nids. Vu sa taille minuscule et le mauvais état dans lequel je l'ai trouvée, elle a dû périr peu après sa sortie de l'oeuf la semaine dernière.
Cela faisait quelques jours que j'avais l'impression de ne plus voir de nourrissage.
Je n'ai pas l'impression qu'il reste d'autres oisillons en vie.
Sans doute était-ce une mini-nichée d'un seul oisillon. Ce dernier a-t-il souffert des énormes écarts de température des ces derniers jours ? Je ne le saurai jamais.
Triste soirée.

Que de questions ?????

Je n'y comprends plus rien.

Le 21 juillet, j'ai eu l'impression de trouver des coquilles (voir message précédent) mais c'est vrai qu'elles étaient collées à des plumes et qu'il pleuvait ce jour là... Vieilles coquilles de la 1ère nichée expulsées ce jour là . Je n'ai pas constaté de nourrissage par la suite.

Mercredi passé (30 juillet) j'ai trouvé une belle coquille fraîche sous les nids. Mais je suis incapable de dire de quel nid ce morceau d'oeuf a bien pu sortir.

Je pensais qu'un couple couvait dans le nid à l'extrème gauche mais j'ai ensuite vu ce qui ressemblait à du nourrissage dans le 2ème nid à partir de la gauche.

Et maintenant, le nid à l'extrême droite semble également régulièrement visité.

Par contre, depuis une semaine, plus aucune fiente ne tombe sur le trottoir.

Il y a parfois une dizaine d'hirondelles qui volent au dessus de la maison...

Que se passe-t-il réellement ?

Je n'en aurai le coeur net que le jour où on placera l'échelle pour aller voir. Mais pour l'instant, je pense qu'il est préférable de les laisser tranquilles.

Nouvelles naissances ?

Cet après-midi, en revenant d'une balade sous la pluie... j'ai retrouvé des débris d'oeufs sous les nids. On peut donc imaginer qu'une nouvelle nichée est en cours...

Si c'est le cas, ces nouveaux "hirondeaux" n'ont pas vraiment bien choisi leur jour de naissance : en ce 21 juillet, jour de fête nationale, il faisait royalement 14,5° à 16 heures ! Et une petite bruine infecte ne cesse depuis lors d'arroser le quartier.

Espérons que la météo s'améliore rapidement...

Flash back

Je n’étais pas à Wezembeek-Oppem début juillet.
Cela explique pourquoi je ne vous ai pas annoncé le baguage de mes 3 jeunes hirondelles.

Je corrige donc et oubli avec un peu de retard.
Depuis le 1er juillet et jusqu’à leur dernier envol, elles porteront respectivement les numéros :

10680748

10680749

et

10680750

Les retrouvera-t-on un jour ? Reviendront-elles l’an prochain ?
Pour l’instant, elles se portent bien et continuent à occuper les nids situés à gauche à côté de leur nid natal.

Ci-dessus quelques photos prises par Philippe Jacob le jour du baguage.

Les petits commencent à voler !

Après deux semaines de vacances dans le sud de la France, j'étais impatient de retrouver "mes" hirondelles. A mon retour, à peine sorti de la voiture, j'ai été accueilli par un petit concert improvisé : le mélange de cris de jeunes et d'adultes. Les trois petits commencent à voler. Maladroitement, mais ils volent autour de la maison et puis rentrent rapidement se réfugier - non pas dans leur nid d'origine - mais dans deux autres nids artificiels non occupés. C'est là qu'ils continuent à se faire nourrir par les parents.

Autre particularité : ce sont bon pas deux mais trois adultes qui assurent le ravitaillement des petits !

Quel spectacle !

N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les aggrandir.

Et voilà des martinets ...

Ce matin, en sortant pour aller acheter les pistolets dominicaux (= des petits pains au lait délicieux que l'on mange surtout le dimanche matin - cette explication est destinée aux lecteurs français, peu au fait de nos coutumes belgicaines...), quatre hirondelles chahutaient devant la maison. Je m'amusais à les observer tournoyant autour des nids lorsque des sifflements, très rapprochés de martinets se sont fait entendre. Tout d'un coup, ils me sont apparus, rasant le toit et la façade. A chaque tour, ils rapprochaient un peu plus des 3 nichoirs placés au printemps à leur intention (voir message du 14 avril 2008). A plusieurs reprises ils ont même frôlé ces nichoirs.

Ils les ont donc enfin repérés.

Il s'agit plus que probablement de martinets "adolescents", c'est à dire des non-nicheurs, âgés d'un an ou deux et qui sont à la recherche d'une cavité où nicher l'an prochain.

Quel printemps passionnant !

Naissances !

Ce soir, en revenant à la maison, j'ai trouvé des morceaux de coquilles d'oeufs sous "mes" nids !

Je les ramassais précieusement lorsqu'un des parents "hirondelle" est sorti du nid en poussant un cri joyeux.

Ceci dit, je ne sais pas qui, des parents hirondelles ou de moi-même, est le plus heureux...

En tout cas, ce sont vraiment les hirondelles de la chance : elles ont nées un vendredi 13 !

Quel avenir pour les hirondelles à Wezembeek ?

Nos actions pour préserver les hirondelles rencontrent beaucoup d'intérêt de la part de la population. Pour mieux l'informer, nous avons décidé d'organiser une "conférence-promenade" le vendredi 20 juin prochain.

Rendez-vous est donné à 20:00 au Centre Culturel La Fermette (aussi appelée l'Ancienne Fermette). On commencera avec une présentation PowerPoint illustrant les hirondelles ainsi que toutes les actions menées en leur faveur. Ensuite, nous prendrons le chemin du centre de la commune pour aller admirer les hirondelles en chaire et en plumes.

J'espère avoir le plaisir de vous y rencontrer.

Quel bonheur d'admirer le ballet des hirondelles au dessus de la maison !
Le nid artificiel situé à l'extrème droite semble bien occupé. Quand une hirondelle y entre, c'est comme une flèche, sans hésiter. J'imagine qu'on y couve avec assiduité...
Les 3 autres nids artificiels sont néanmoins régulièrement visités. Une bande de 4 ou 5 hirondelles passe régulièrement pour faire le cirque dans le quartier ! Elles virevoltent, elles chahutent, crient et s'accrochent aux murs, sous les corniches de toutes les maisons du voisinage.
De nouvelles installations en perspectives ? (à suivre)

Bac à boue...

Les nids artificiels, c'est bien.

Les nids naturels, c'est encore mieux !

Mais pour en bâtir de nouveau ou rafistoler ceux qui se sont écroulés depuis l'an passé, les hirondelles ont besoin de boue.

Si à la campagne, les petits chemins de terre avec des flaques se font de plus en plus rares, en ville, il n'y en a même plus du tout.

Les hirondelles sont alors dans l'impossibilité de bâtir des nids ou alors en récupérant de la poussière mouillée au fond des corniches... Mais ça ne permet pas de construire des nids très solides. Et souvent ces nids cèdent quand les jeunes prennent du poids...

Voilà pourquoi, il est utile de mettre de la boue à disposition des hirondelles.

Mais où placer un bac à boue ?

Les hirondelles n'acceptent en effet de se poser que lorsqu'il n'y a aucun danger en vue.

Hier, j'ai placé des dessous de vasques de fleurs sur une toiture plate à l'arrière de ma maison.

Les hirondelles en profiteront-elles ?

Vous le aurez en continuant à consulter régulièrement cette chronique aux hirondelles...

Des nouvelles des gobemouches noirs

Les plus fidèles à ce bllog auront lu mon message du 13 avril dernier.

J'y expliquais être allé placer des nichoirs pour les gobemouches noirs au nord-est d'Anvers.

Et bien, j'y suis retourné faire un tour cette semaine...

Les nouvelles sont ... à moitié bonne : sur les 9 nichoirs, 5 sont occupés par des mésanges.

Mais un nichoir, le n°8, a bien été adopté par un gobemouche noir.

Hélas ce dernier semble être un célibataire endurci !

Malgré son chant incessant et l'ébauche de nid qu'il a placé au fond du nichoir, il ne semble pas avoir réussi à attirer de femelle.

Sans doute un "petit jeune inexpérimenté" qui trouvera sûrement l'âme soeur l'an prochain...

Elles sont bien là !

Et elles ont même cessé d'être discrètes ...

Depuis ce week-end, j'ai arrêté de jouer le CD avec les chants d'hirondelles : elles ont trouvé les nids, à elles de décider si le lieu leur convient.

Mardi soir, une hirondelle chantait dans le nid de droite sous ma corniche.

Et mercredi soir, c'était la même chose.

De plus en plus souvent, les hirondelles viennent tourner au-dessus de la maison.

Ce matin, elles étaient 5 à virevolter au dessus des nids. Et puis elles ont commencé à les visiter tous consciencieusement. Je n'ai malheureusement pas pu les observer longtemps : le travail m'attendait.

Et ce soir, elles à nouveau bien actives. J'en ai vu 2 entrer dans le nid de droite. Ensuite, le mâle a entamé son doux babil...

Le nid de droite semble bien occupé. Les autres, je ne sais pas.

Mais peu importe. Je trouve le résultat fabuleux.

Et c'est avec plaisir que j'essaierai de partager mon expérience avec d'autres.

J'envoie volontiers une copie du CD à toute personne qui veut essayer.

Il suffit d'envoyer un email avec votre adresse à : hirondelles@aves.be et je vous l'enverrai.

1ère crotte !

Si les hirondelles sont parfois mal accueillies, c'est à cause des déjections qu'elles balancent en dehors de leur nid souillant ainsi façade et trottoir.

Mais moi, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert une première petite crotte sur mon trottoir, juste en dessous du nid visité de temps en temps par une hirondelle !

Ce matin, en partant au boulot, j'ai vu une hirondelle. Elle avait sans doute passé la nuit ici. Elle tournoyait au dessus de la maison, s'approchait du nid artificiel de droite. Un moment, elle s'est même posée sous la corniche du voisin.

Le moral revient !

Mais où sont-elles ?

Depuis le début de la semaine, je ne vois presque plus d'hirondelles près de chez moi.
Je me demande vraiment où elles ont pu passer ??? J'imagine qu'une partie d'entre elles est sans doute déjà en train de couver..
Mais comment se fait-il que deux jours de suite, je n'en ai pas vu une seule survolant "mes" petites colonies ... Seraient-elles parties ?
J'espère que les jours prochains infirmeront cette désagréable impression.

1ère visite !

Depuis plus de 15 jours, j'anime mon quartier de manière très sonore. Je passe en boucle un mix du chant des hirondelles et des martinets.
Jusqu'à présent sans résultat visible.
Mais hier soir, le 8 mai, juste avant la tombée de la nuit, j'ai vu une hirondelle cercler au dessus de ma maison. Et puis elle a plongé sans hésiter dans un des nids artificiels posés il y a peu !
Vous imaginez ma joie.
Espérons que cette hirondelle se décide à s'installer, avec son conjoint, pour l'été dans ce petit meublé vraiment pas cher.

Une brochure pour les hirondelles

Avec le GTH (groupe de travail hirondelles d'Aves-Natagora), j'ai rédigé et publié une petite brochure. En termes simples, celle-ci décrit les bonnes pratiques favorisant la protection des hirondelles de fenêtre.
Le but, c'est de la diffuser dans les quartiers où nichent encore les hirondelles.
Depuis une dizaine de jours, notre réseau de "Correspondants hirondelles" s'y atèle déjà avec enthousiasme.

Si vous désirez, vous aussi, recevoir cette brochure, il vous suffit de nous envoyer votre demande par email à l'adresse : hirondelles(at)aves.be (en remplaçant le (at) par @).

A la même adresse email, vous pouvez commander notre superbe autocollant* "je protège les hirondelles", vendu au prix de 2 €/pièce + 50 centimes de frais de port, quelle que soit la quantité commandée.

* l'autocollant "hirondelles de fenêtre" a été conçu par Morgan Bethuel, une étudiante en graphisme pleine de talent - Visitez son site : www.portefoliomorganbethuel.net

Enfin, "mes" hirondelles...

Chaque soir, depuis plusieurs semaines, je passe devant "ma" petite colonie du centre de Wezembeek-Oppem. Chaque soir, je scrute le ciel mais je n'y vois que quelques étourneaux, une perruche criarde ou un ramier en vadrouille.

Hier soir, après une très belle journée quasi estivale, je pensais bien que ce serait différent. En arrivant, 3 martinets cerclaient assez haut. Je les observais aux jumelles lorsque soudain, un petit cri strident me fit sursauter. Presque 8 mois que je ne l'avais pas entendu ce petit cri et pourtant aucun doute, c'était bien une hirondelle de fenêtre. Elle planait au dessus des tilleuls de la place. Elle disparut rapidement. Je craignais que ce ne fut qu'une hirondelle de passage. Mais 20 minutes plus tard, alors que le soir tombait, ce sont deux hirondelles qui sont revenues. Après avoir tournoyé 3 ou 4 fois autour des maisons, elles se sont engouffrées dans un nid pour y passer la nuit.

C'est le coeur léger que je suis retourné à la maison.

Construire une tour à hirondelles

C'est une première en Belgique francophone : l'Aquascope de Virelles a maintenant sa tour à hirondelles. C'est le résultat d'une formidable collaboration, entamée il y a près de 6 mois, entre :

- un étudiant (Jonathan Martin) qui faisait son stage de fin d'étude à Virelles
- l'équipe de l'Aquascope et de la réserve de Virelles,
- le groupe de travail hirondelles d'Aves-Natagora (en la personne de votre serviteur)
- et l'ornitho-menuisier de talent Philippe Jacob.

S"inspirant des "schwalbenhousen" allemandes, Philippe a conçu et construit un modèle original, entièrement en bois. Et il l'a placée en haut d'un mas en mélèze de près de 5 mètres de haut.

Durant l'inauguration de cette tour, le dimanche 20 avril dernier, des hirondelles de fenêtre en migration nous survolaient, glissant vers le Nord-Est. Espérons que quelques-unes d'entre-elles aient la bonne idée de s'arrêter pour nicher.

The final touch...

Histoire de parachever mon "dispositif-à-attirer-les-oiseaux", j'ai installé aujourd'hui, avec l'aide d'Axel Smets et de son équipe d'Econet, 3 nichoirs pour martinets noirs. Je les ai placés, sous la corniche, à 8 mètres de hauteur, un peu à droite de mes nids à hirondelles.

Pour attirer les martinets, je vais également diffuser des cris de ces oiseaux.

Je me suis concocté un de ces Méga-mix "martinet-hirondelles" qui fera date dans l'histoire de la musique ornitho ...

Pour sûr, ce sera le tube de l'été !

Faute d'hirondelles, occupons-nous des gobemouches...

Samedi 12 avril, j'ai observé mes premières hirondelles de fenêtre de la saison. C'était au Schulenbroek dans la province du Limbourg. Par contre, chez moi à Wezembeek-Oppem, c'est toujours le calme plat autour des 2 petites colonies. Patience...

Pour combler cette attente interminables, je suis allé placé quelques nichoirs à l'intention d'un autre oiseau qui me fait fantasmer depuis longtemps, le gobemouche noir.

En fait, lorsque j'étais gamin, j'avais reçu un livre fabuleux qui s'intitulait "La protection des oiseaux utiles". C'était un ouvrage soviètique, traduit du russe et écrit dans le plus pur style stalinien : le Petit Père des Peuples et la sauvegarde des oiseaux nous garantissaient un monde meilleur...

En dehors du vernis idéologique, ce bouquin donnait des tas de renseignements et de conseils pratiques. Il y était beaucoup question de l'oiseau le plus commun dans les nichoirs en Russie : le gobemouche noir. Cela fait donc 35 ans que je rêve d'accueillir un de ces oiseaux dans mes nichoirs. Hélas, il n'y en a pas aux environs de Bruxelles.

Bien décidé à réaliser ce rêve d'une vie, j'ai décidé cette année, d'aller placer quelques nichoirs dans un petit bois au Nord-Est d'Anvers, région la plus proche de chez moi où niche le gobemouche noir. Mon compère Philippe m'a donné un bon coup de main.

Ce placement de nichoirs à la mi-avril n'est pas innocent : à cette date, la plupart des mésanges sont déjà occupées à nicher. Mes nichoirs seront donc libres d'occupation et disponibles dès le retour des gobemouches. Ce retour est annoncé pour la semaine prochaine...

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des résultats de cette expérience.

Revenons-en à nos moutons...

Ceux qui me connaissent mal m'imaginent sans doute comme un simple obsédé des hirondelles. En fait, je dois bien l'avouer : je sévis aussi dans d'autres domaines paranaturalistes...

Comme "mes" hirondelles ne sont pas encore revenues pour égayer le quartier, j'en profite pour vous donner quelques nouvelles du "Verger des Enfants". C'est un verger de fruitiers "hautes tiges" que nous avons planté, mon épouse et moi, avec et pour les enfants des écoles, il y a près de 12 ans.

Depuis quelques années, fatigués de faucher manuellement les 50 ares du verger, nous nous sommes adjoint la collaboration de quelques moutons débonnaires. C'est un berger qui me les apporte en avril et qui les récupère ensuite à la fin du mois de novembre. Une opération win-win sans faille.

Vendredi soir, 11 avril, j'ai donc accueilli les 2 brebis de la saison accompagnées de leur charmants agneaux.

Ces derniers semblent avoir adopté immédiatement leur nouveau domaine.

Une discothèque pour hirondelles ?

Si vous passez devant chez moi dans une quinzaine de jours, ne vous réjouissez pas trop vite en entendant chanter des hirondelles.

Les joyeux cris qui attireront peut-être votre attention, ne sont que des enregistrements destinés à indiquer le chemin des nids artificiels placés à l'intention de ces gracieux volatiles.

Accueillir des hirondelles de fenêtre chez moi, sous ma propre corniche, c'est un doux rêve que je caresse depuis longtemps. La maison semble convenir mais l'hirondelle la plus proche niche à plus de 500 mètres. Sans subterfuge sonore, j'ai donc très peu de chance de les convaincre de venir s'installer chez moi.

Sur les conseils avisés du très respecté "Zwaluwen Advies Bureau" des Pays-Bas, j'ai donc installé de petits baffles (tweeter) à côté des nids artificiels récemment placés. Pour les protéger de la pluie, je les ai placés dans des barquettes de margarine. C'est du meilleur effet !

Tout cela pour diffuser les cris de ralliement des hirondelles.

J'espère juste que cela ne dérangera pas trop les voisins...

Ce soir, j'ai fait un premier petit essai : l'effet était saisissant, on se serait cru au milieu d'une colonie peuplées de nombreuses hirondelles de fenêtre. Comme en été.

C'est donc décidé : le 12 avril, je branche la musique.