Concours de l'hiver 2009-2010

Pour tromper quelque peu l'interminable attente qui nous sépare encore du retour des hirondelles, je vous propose un petit concours. Pas compliqué. Il vous suffit de regarder attentivement la photo qui illustre ce message.

A quelle espèce d'hirondelle appartient ce nid ?

Vous avez une idée ? Envoyez votre réponse par email à hirondelles@aves.be avant le 31 janvier 2010 à 20:00.

Et pour me permettre de départager les éventuels ex-aequo, veuillez également répondre à la question subsidiaire :

Combien de personnes participeront à ce concours ?

A oui, j'oubliais de parler du prix pour le gagnant : un superbe nichoir à abeilles solitaires didactique ! (frais d'envois compris pour le monde entier). En l'ouvrant, vous pourrez suivre la vie intime de ces insectes passionnnants...

Avouez qu'il est beau !

Bonne chance à tous

Grosse acquisition de nids

45 nids doubles et dix nids simples ... De quoi héberger 100 couples d'hirondelles de fenêtre !

Voilà le stock que nous venons d'acquérir. Certains de ces nids seront placés à Boitsfort, d'autres à Lillois, un certain nombre à Wezembeek-Oppem...

Il ne nous reste plus qu'à monter à l'échelle pour les accrocher. Voilà de quoi occuper nos week-ends durant les mois à venir.

C'est la vente de nos superbes autocollants qui a permis de réaliser cette formidable acquisition.

Les mois sans H...

Tous les amateurs de moules vous le diront : les moins sans "r' sont les mois durant lesquelles il vaut mieux éviter les moules (avec ou sans frites)...
Pour les amateurs d'hirondelles, avec octobre commencent les mois sans "h", c'est à dire sans hirondelles.
Les miennes sont parties le 25 ou le 26 septembre, je ne sais pas exactement car je n'étais pas à la maison ce week-end là.
Où sont-elles pour le moment ? Au dessus de la Méditerranée ou bien déjà en Afrique ? Peut-être survolent-elles le désert du Sahara ?

Une chose est sûre, bientôt elles seront en Afrique Centrale.

Espérons que tout se passe bien pour elles et qu'elles nous reviendront nombreuses en avril prochain.
Ca ne fait jamais que six mois à attendre...

Derniers clichés de la saison

Ce week-end, je n'ai pas résisté à la tentation de tirer quelques derniers clichés de mes locataires préférées. Le beau temps aidant, les parents hirondelles ravitaillaient leur deux jeunes toutes les quatre minutes environ. Malgré ce va et vient permanent, ce n'était vraiment pas simple de les immortaliser : c'est que c'est drôlement rapide une hirondelle ! Je vous épargne donc les centaines de photos ratées.

Au fur et à mesure que l'on s'avance dans le mois de septembre une certaine mélancolie m'envahit. Dans quelques semaines, mes hirondelles survoleront les forêts humides de l'Afrique Centrale. Et je devrai attendre le mois d'avril prochain avant de les revoir égayer le quartier de leurs cris et folles acrobaties aériennes.

Dernières bagues...

Les insectes volants sont-ils plus rares en fin de saison ?

Ces derniers jours, j'avais l'impression que les nourrissages se faisaient plus espacés.

C'est vrai que la fin de l'été a été clémente mais très sèche.

Devais-je m'inquiéter pour ma dernière nichée ?

Vendredi soir, nous avons bagué les jeunes des 3 derniers nids occupés dans le quartier (dont celui situé sous ma corniche).

Et bien, je peux vous rassurer : les hirondeaux bagués étaient vifs et en pleine forme.

La plupart étaient même gras comme des loukoums !

Aucune raison de s'inquiéter ... pour le moment.

Dans quelques jours, ils devraient pouvoir s'envoler vers l'Afrique.

Après la pose des dernières bagues, nous avons pu remiser la grande échelle jusqu'à l'an prochain.

Quelques nouvelles de la dernière nichée...

Pour l'instant, tout baigne pour les deux hirondeaux nés chez moi à la fin du mois d'août.
Le beau temps de ces derniers jours doit leur être particulièrement favorable.
Aujourd'hui pour la première fois, je les ai vus passer la tête "à la fenêtre" pour recevoir leur pitance.
Espérons que la météo reste clémente durant les deux prochaines semaines.

En cette fin de saison, les hirondelles se font assez discrètes durant la journée. On ne voit que les parents nourriciers qui foncent tels une flèche vers le nid et puis repartent immédiatement chasser le moucheron.
Mais avant la tombée de la nuit, elles sont nombreuses à se rapprocher des nids.
Ce soir, vers 7 heure et demi, j'en ai compté plus de trente qui tournoyaient bruyament au dessus de la maison : le résultat d'une bonne saison de reproduction !

Naissances tardives

Hier soir, à mon grand étonnement, j'ai trouvé des coquilles fraîchement écloses sous un de mes nids.
Naître un 24 août, c'est pour une hirondelle, aborder la vie par un pari risqué !
Espérons que le mois de septembre soit suffisamment doux et clément pour leur permettre de prendre leur envol...

Hirondelles, papillons et prairies fleuries

La sauvegarde des hirondelles ne dépend pas uniquement de la pose de quelques nids artificiels...

Comme la plupart des oiseaux, nos hirondelles ont besoin d'un environnement riche et varié. Voilà pourquoi, je me permets d'attirer votre attention sur l'excellente initiative développée par ma commune de Wezembeek-Oppem depuis le début de l'année : la gestion écologique de certaines pelouses dans les parcs du Warandeberg et de la rue du Ruisseau.

En fait, il s'agit de permettre à la flore de se développer naturellement en y limitant l'intervention humaine à une ou deux fauches par an.

Les résultats obtenus, après quelques mois seulement, sont remarquables : de nombreuses fleurs commencent à y fleurir : cardamines, renoncules, grandes marguerites, lotier, mauve ...

Fleurs et hautes herbes donnent à nos parcs un cachet délicieusement champêtre, très apprécié de la plupart des promeneurs.Quelques panneaux informatifs ont été posés. Plus de communication s'avère néanmoins nécessaire car certaines personnes ne comprennent pas toujours pourquoi "la commune ne tond plus certaines pelouses". Le week-dernier, Natagora organisait son opération annuelle de comptage des papillons (voir www.natagora.be/papillons ).

A cette occasion, nous avons pu constater une surprenante augmentation du nombre de papillons dans les premières parcelles gérées écologiquement (par rapport à 2007 et 2008).

Les médias nous parlent constamment de la protection de la biodiversité. Mais, ce concept reste souvent abstrait. Avec cette initiative, Wezembeek-Oppem s'inscrit activement et surtout pratiquement dans cette dynamique aussi indispensable pour la sauvegarde de nos hirondelles que pour l'avenir de nos enfants...

Bilan de mi-saison

Les jeunes issus des premières nichées d'hirondelles de fenêtre se sont maintenant presque tous envolés. C'est l'occasion de tirer un premier bilan.

L'évolution du nombre de couples à Wezembeek-Oppem est éloquente :
2005 : 6 couples
2006 : 6 couples
2007 : 10 couples
2008 : 11 couples
2009 : 21 couples ! (4 en nids naturels + 17 en nids artificiels)

49 jeunes ont déjà pu être bagués au nid cette année + 9 adultes.
Une hirondelle baguée adulte le 19 juillet 2007 a été re-contrôlée devant le même nid, le 23 juillet 2009. Quelle fidélité !

La majorité des nids occupés (18) se concentrent désormais dans le centre de la commune : rue J. De Keyzer, rue Plaine des Sports, avenue des Violettes, avenue de l'Europe, avenue de Grunne et rue Hernalsteen.

Le "haut" de la commune (BanEik et rue de Perk etc) ne compte plus que 3 nids et plus aucune hirondelle ne niche rue de la Petite Cigüe. Mais bonne nouvelle : un premier nid artificiel est enfin occupé au BanEik (avenue BanEik), ce qui est de très bonne augure pour l'avenir.

Nous remercions toutes les personnes qui ont accepté un nid sous leur corniche et souhaitons encore un peu de patience à ceux dont les nids ne sont pas - encore - occupés.

Mais la saison 2009 est loin d'être terminée. Plusieurs couples seraient occupés à tenter l'élevage d'une seconde nichée...

Une très grosse hirondelle !

Depuis quelques temps, j'observe régulièrement une très grosse hirondelle survolant le quartier... En fait, c'est un faucon hobereau, ce superbe rapace, habile chasseur d'hirondelles.

Je n'en avais jamais vu par ici auparavant. Il faut croire que l'augmentation du nombre d'hirondelles n'est pas passé inapperçue pour tout le monde...

C'est un peu dur d'imaginer "mes" hirondelles dévorées par cet ogre.

D'un autre côté je me raisonne en me disant que cela contribue au rééquilibrage de l'écosystème... La nature est belle mais parfois cruelle.

Je rends compte aussi que je fais moins de cas des milliers de paisibles insectes avalés tout crus par les hirondelles...

Enfin des éclosions !

Lundi soir, 8 juin, j'ai trouvé mes premières coquilles de l'année, preuve irréfutable de récentes naissances.

Ces débris d'oeufs provenaient du nid artificiel placé sous la "fausse corniche à hirondelles" du café "La Madelon" juste en face de chez moi.

Ce soir, mercredi 10 juin, c'est sur la planchette "anti-crottes" en dessous de mes nids que j'ai trouvé une coquille blanche.

Ce type de découverte a beau se répéter, l'émotion est toujours aussi vive...

Longue vie à nos premiers hirondeaux de l'année !

Timide début de maçonnage...

Comme je l'espérais, des hirondeles ont commencé à bâtir un nid sur le support dont je parlais dans le message précédent : 4 ou 5 boulettes de terre, c'est un - timide - début !

C'est hier soir que je l'ai remarqué. Mais aujourd'hui, je n'ai pas constaté d'évolution.

Bâtiront-elles... ou ne bâtiront-elles pas ?

Souvenez-vous. Dans mon message du 13 janvier dernier (bricolages d'hiver), j'expliquais avoir modelé une "base" de nid pour encourager mes hirondelles à bâtir un nid naturel.

Fin mars, ce support a été placé juste à côté des nids artificiels.

Et bien depuis samedi dernier, il est inspecté par des hirondelles. Elles vont même régulièrement s'y percher. Et lundi soir, juste avant la tombée de la nuit, j'en ai surpris deux, allongées face à face, bec contre bec. C'était très mignon !

Alors, bâtiront-elles ou ne bâtiront elles pas ?

Vous le saurez prochainement en consultant le bllog avec deux ailes...

Grosse animation

Cela fait plus d'un mois que les premières hirondelles de fenêtre sont arrivées.

Jusqu'à présent, elles étaient restées relativement discrètes.

Mais le wek-end dernier, tout a changé.

J'imagine que des "petites nouvelles" sont arrivées. Sans doute les femelles que les mâles attendaient avec impatience...

Toujours est-il que samedi et dimanche, c'était vraiment le spectacle permanent : cris, pirouettes acrobatiques, visite de tous les nids et babil séducteur.

Tous les nids occupés l'an passé dans le quartier (y compris ceux installés sous ma corniche) semblent avoir retrouvé des locataires.

Et quelques nouveaux nids semblent avoir séduit de nouvelles venues.

La saison s'annonce sous les meilleurs auspices.

Espérons que cela se confirme.

Retour au bercail !

Dimanche 26 avril, en fin d'après-midi, j'ai enfin vu quelques hirondelles de fenêtre qui volaient assez haut au-dessus de la maison. Elles étaient 8, si j'ai bien compté.
Lundi soir, j'en ai vu une qui s'approchait des nids à plusieurs reprises mais sans y rentrer.
Le même soir, ce sont 3 hirondelles de fenêtres qui ont frôlé la maison.
Et juste avant la nuit, j'en ai encore aperçu une...
J'ai même l'impression qu'une ou plusieurs d'entre elles viennent loger certaines nuits dans les nids, car il m'a semblé voir quelques petites fientes sur la planchette de protection nouvellement installée... (à suivre)

Elles arrivent !

Samedi 28 mars, j'ai observé ma toute première hirondelle de l'année. C'était une "rustique". Elle est passée d'une traite au-dessus de l'avenue de Grunne, filant droit vers le Nord;

Vendredi 10 avril, deux hirondelles de fenêtre cerclaient au-dessus de l'ancien commissariat de police, avenue J. De Keyzer. Comme chaque année, elles reviennent d'abord à la colonie "originelle", située sous la corniche du dentiste. Et elles logent tous les soirs, toutes ensemble, dans le seul nid naturel qui subsiste. Quelle émotion de revoir ces charmants volatiles après sept mois d'absence.

Ces premières hirondelles ne constituent que l'avant-garde de la petite population locale. Le gros des troupes se trouve encore en Afrique ou au Sud de l'Europe (où le temps est nettement moins clément qu'ici). Elles devraient arriver dans les semaines qui arrivent...

Nettoyage de printemps et derniers préparatifs

Samedi matin, malgré un ciel très menaçant, Philippe et moi avons nettoyé tous les nids d'hirondelles occupés l'an passé. Et ce n'était pas inutile. Ils étaient bourrés de pupes d'Hippobosques, ces horribles mouches plates sans ailes, parasites des hirondelles. Ces insectes ont passé tout l'hiver au fond du nid pour être prêtes à sortir de leur cocon juste au moment du retour des hirondelles. Certains diront, que c'est la nature... qu'il ne faut pas interférer... Je leur reponds que le nombre d'hirondelles dans la communes est tellement faible qu'il vaut mieux mettre tout de son côté pour les dynamiser. Question de point de vue...

J'ai aussi profité de l'échelle pour enfin poser une planchette anti-crottes.

Et puis aussi quelques supports, juste à côté des nids. Qui sait, peut-être que cette année, une hirondelle traditionnaliste aura envie de se construire un nid naturel...

Plus que quelques semaines à attendre...

Vers une nouvelle colonie bruxelloise ?

L'hiver est encore loin de nous avoir quitté.

Mais le matin, la grive chante déjà avec puissance.

C'est un avant-goût bien agréable du printemps.

Ce samedi, nous sommes allés poser quelques nids pour hirondelles à la Ferme "Nos Pilifs", à Neder-Over-Heembeek, dans le cadre d'une animation "nichoirs" organisée par Natagora.

Comme il n'y a pas d'hirondelles de fenêtre qui nichent à proximité immédiate, nous avons installé une petite sono pour diffuser leurs chants et leurs cris.

Juste pour le fun, nous avons laissé tourner le CD durant toute l'après-midi.

En fermant les yeux et en oubliant un instant la fraîcheur, on se serait cru en plein été...

Bricolage d'hiver...

Parfois on me demande, si à force de nicher dans des nids artificiels, les hirondelles n'auront pas tendance à devenir paresseuses voire à oublier carrément comment bâtir un nid elles-même...

Je ne pense pas que ce sera le cas. Lorsqu'elles en ont la possibilité, les hirondelles construisent des nids naturels aux abords des artificiels, même lorsque certains de ces derniers restent vides.

Mais dans les zones très urbanisées comme chez moi, elles ont besoin d'un petit coup de pouce.

Pour les inciter à se mettre à bâtir sous ma corniche, j'ai donc décidé de placer une ébauche de nid qu'elles n'auront plus qu'à terminer. Mon bac à boue (voir message du 29 mai 2008) viendra compléter le dispositif.

Voilà pourquoi, l'autre soir, je me suis mis à la pâte à modeler...

Il ne me reste plus qu'à placer mon oeuvre d'art et à attendre le retour de mes copines ailées.

Encore trois gros mois à attendre !