mardi 29 avril 2008

Une brochure pour les hirondelles




Avec le GTH (groupe de travail hirondelles d'Aves-Natagora), j'ai rédigé et publié une petite brochure. En termes simples, celle-ci décrit les bonnes pratiques favorisant la protection des hirondelles de fenêtre.
Le but, c'est de la diffuser dans les quartiers où nichent encore les hirondelles.
Depuis une dizaine de jours, notre réseau de "Correspondants hirondelles" s'y atèle déjà avec enthousiasme.

Si vous désirez, vous aussi, recevoir cette brochure, il vous suffit de nous envoyer votre demande par email à l'adresse : hirondelles(at)aves.be (en remplaçant le (at) par @).


A la même adresse email, vous pouvez commander notre superbe autocollant* "je protège les hirondelles", vendu au prix de 2 €/pièce + 50 centimes de frais de port, quelle que soit la quantité commandée.


* l'autocollant "hirondelles de fenêtre" a été conçu par Morgan Bethuel, une étudiante en graphisme pleine de talent - Visitez son site : www.portefoliomorganbethuel.net


lundi 28 avril 2008

Enfin, "mes" hirondelles...


Chaque soir, depuis plusieurs semaines, je passe devant "ma" petite colonie du centre de Wezembeek-Oppem. Chaque soir, je scrute le ciel mais je n'y vois que quelques étourneaux, une perruche criarde ou un ramier en vadrouille.

Hier soir, après une très belle journée quasi estivale, je pensais bien que ce serait différent. En arrivant, 3 martinets cerclaient assez haut. Je les observais aux jumelles lorsque soudain, un petit cri strident me fit sursauter. Presque 8 mois que je ne l'avais pas entendu ce petit cri et pourtant aucun doute, c'était bien une hirondelle de fenêtre. Elle planait au dessus des tilleuls de la place. Elle disparut rapidement. Je craignais que ce ne fut qu'une hirondelle de passage. Mais 20 minutes plus tard, alors que le soir tombait, ce sont deux hirondelles qui sont revenues. Après avoir tournoyé 3 ou 4 fois autour des maisons, elles se sont engouffrées dans un nid pour y passer la nuit.

C'est le coeur léger que je suis retourné à la maison.


Construire une tour à hirondelles






C'est une première en Belgique francophone : l'Aquascope de Virelles a maintenant sa tour à hirondelles. C'est le résultat d'une formidable collaboration, entamée il y a près de 6 mois, entre :

- un étudiant (Jonathan Martin) qui faisait son stage de fin d'étude à Virelles
- l'équipe de l'Aquascope et de la réserve de Virelles,
- le groupe de travail hirondelles d'Aves-Natagora (en la personne de votre serviteur)
- et l'ornitho-menuisier de talent Philippe Jacob.

S"inspirant des "schwalbenhousen" allemandes, Philippe a conçu et construit un modèle original, entièrement en bois. Et il l'a placée en haut d'un mas en mélèze de près de 5 mètres de haut.

Durant l'inauguration de cette tour, le dimanche 20 avril dernier, des hirondelles de fenêtre en migration nous survolaient, glissant vers le Nord-Est. Espérons que quelques-unes d'entre-elles aient la bonne idée de s'arrêter pour nicher.

lundi 14 avril 2008

The final touch...



Histoire de parachever mon "dispositif-à-attirer-les-oiseaux", j'ai installé aujourd'hui, avec l'aide d'Axel Smets et de son équipe d'Econet, 3 nichoirs pour martinets noirs. Je les ai placés, sous la corniche, à 8 mètres de hauteur, un peu à droite de mes nids à hirondelles.

Pour attirer les martinets, je vais également diffuser des cris de ces oiseaux.

Je me suis concocté un de ces Méga-mix "martinet-hirondelles" qui fera date dans l'histoire de la musique ornitho ...


Pour sûr, ce sera le tube de l'été !


dimanche 13 avril 2008

Faute d'hirondelles, occupons-nous des gobemouches...









Samedi 12 avril, j'ai observé mes premières hirondelles de fenêtre de la saison. C'était au Schulenbroek dans la province du Limbourg. Par contre, chez moi à Wezembeek-Oppem, c'est toujours le calme plat autour des 2 petites colonies. Patience...



Pour combler cette attente interminables, je suis allé placé quelques nichoirs à l'intention d'un autre oiseau qui me fait fantasmer depuis longtemps, le gobemouche noir.



En fait, lorsque j'étais gamin, j'avais reçu un livre fabuleux qui s'intitulait "La protection des oiseaux utiles". C'était un ouvrage soviètique, traduit du russe et écrit dans le plus pur style stalinien : le Petit Père des Peuples et la sauvegarde des oiseaux nous garantissaient un monde meilleur...



En dehors du vernis idéologique, ce bouquin donnait des tas de renseignements et de conseils pratiques. Il y était beaucoup question de l'oiseau le plus commun dans les nichoirs en Russie : le gobemouche noir. Cela fait donc 35 ans que je rêve d'accueillir un de ces oiseaux dans mes nichoirs. Hélas, il n'y en a pas aux environs de Bruxelles.



Bien décidé à réaliser ce rêve d'une vie, j'ai décidé cette année, d'aller placer quelques nichoirs dans un petit bois au Nord-Est d'Anvers, région la plus proche de chez moi où niche le gobemouche noir. Mon compère Philippe m'a donné un bon coup de main.



Ce placement de nichoirs à la mi-avril n'est pas innocent : à cette date, la plupart des mésanges sont déjà occupées à nicher. Mes nichoirs seront donc libres d'occupation et disponibles dès le retour des gobemouches. Ce retour est annoncé pour la semaine prochaine...



Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des résultats de cette expérience.

Revenons-en à nos moutons...




Ceux qui me connaissent mal m'imaginent sans doute comme un simple obsédé des hirondelles. En fait, je dois bien l'avouer : je sévis aussi dans d'autres domaines paranaturalistes...

Comme "mes" hirondelles ne sont pas encore revenues pour égayer le quartier, j'en profite pour vous donner quelques nouvelles du "Verger des Enfants". C'est un verger de fruitiers "hautes tiges" que nous avons planté, mon épouse et moi, avec et pour les enfants des écoles, il y a près de 12 ans.

Depuis quelques années, fatigués de faucher manuellement les 50 ares du verger, nous nous sommes adjoint la collaboration de quelques moutons débonnaires. C'est un berger qui me les apporte en avril et qui les récupère ensuite à la fin du mois de novembre. Une opération win-win sans faille.

Vendredi soir, 11 avril, j'ai donc accueilli les 2 brebis de la saison accompagnées de leur charmants agneaux.

Ces derniers semblent avoir adopté immédiatement leur nouveau domaine.

mardi 1 avril 2008

Une discothèque pour hirondelles ?








Si vous passez devant chez moi dans une quinzaine de jours, ne vous réjouissez pas trop vite en entendant chanter des hirondelles.

Les joyeux cris qui attireront peut-être votre attention, ne sont que des enregistrements destinés à indiquer le chemin des nids artificiels placés à l'intention de ces gracieux volatiles.
Accueillir des hirondelles de fenêtre chez moi, sous ma propre corniche, c'est un doux rêve que je caresse depuis longtemps. La maison semble convenir mais l'hirondelle la plus proche niche à plus de 500 mètres. Sans subterfuge sonore, j'ai donc très peu de chance de les convaincre de venir s'installer chez moi.

Sur les conseils avisés du très respecté "Zwaluwen Advies Bureau" des Pays-Bas, j'ai donc installé de petits baffles (tweeter) à côté des nids artificiels récemment placés. Pour les protéger de la pluie, je les ai placés dans des barquettes de margarine. C'est du meilleur effet !
Tout cela pour diffuser les cris de ralliement des hirondelles.

J'espère juste que cela ne dérangera pas trop les voisins...

Ce soir, j'ai fait un premier petit essai : l'effet était saisissant, on se serait cru au milieu d'une colonie peuplées de nombreuses hirondelles de fenêtre. Comme en été.

C'est donc décidé : le 12 avril, je branche la musique.